
L’orgasme
A quel moment pouvons nous dire que nous avons un orgasme ? Est ce que tous les orgasmes sont les mêmes ?
L’orgasme est une expérience subjective pour la plupart d’entre nous qui fascine, interroge et parfois inquiète. On connait toutes cette phrase « si tu en as déjà eu un, tu le sais » légèrement anxiogène, elle ne nous donne pas plus d’indice.
Je vous propose de parcourir quelques notions de base sur l’orgasme dans la perspective de vous donner quelques éléments de réponse concernant cette dimension du plaisir !
L’orgasme : un peu de physiologie

Le cerveau aussi est un organe sexuel : il est le centre de convergence de toutes nos sensations, elles sont traitées dans les différentes aires puis analysées dans notre hypothalamus.
Le système limbique ou cerveau émotionnel participe à créer de nouveaux souvenirs (et donc la mémoire du désir). Ainsi, en fonction du plaisir ressenti, nous allons faire le lien entre relation sexuelle et plaisir.
Zones érogènes

Il y a deux types de zones érogènes capables de déclencher un orgasme :
- Zones primaires : elles sont nécessaires pour avoir un orgasme (les organes génitaux)
- Zones secondaires : elles permettent de préparer au mieux le déclenchement d’un orgasme mais elles ne suffisent pas à elles seules (bien que l’énergie sexuelle et le plaisir sont grands à leurs stimulations).
On peut citer ici les lèvres, la nuque, l’intérieur des cuisses, le bas-ventre, les seins, le creux du bras…
L’orgasme : une expérience subjective
Connaissez-vous le nombre de zones érogènes sur votre corps ? Un indice : chaque cm² de votre corps peut être dédié au plaisir !
Chaque sensation ressentie sera différente en fonction de votre sensibilité, de la caresse donnée, du/de la partenaire, de la situation… Et c’est la même chose pour un orgasme : ils sont tous unique !
L’orgasme, aussi délicieux et énergivore soit-il, n’est jamais qu’une seule partie du rapport sexuel. Il n’est pas nécessaire au plaisir, ni un objectif final. C’est comme les antibiotiques : ils ne sont pas automatiques !
Un trouble de l’orgasme : l’anorgasmie
Il s’agit ici d’un trouble de la fonction sexuelle. Pour cela, il doit exister une absence persistante et récurrente d’orgasme à la suite d’une phase d’excitation sexuelle et ce, compte tenu de l’expérience sexuelle de la personne. Le 2ème critère important pour parler de trouble de l’orgasme est celui de la souffrance : si cet aspect de votre sexualité vous plonge dans un ensemble d’émotions négatives, qu’il existe un impact sur votre vie sexuelle et relationnelle, n’hésitez pas à en parler à un.e professionnel.le !